Le Chili affirme que la pomme de terre provient de son sol, provoquant la colère de Lima
Voici l’affirmation qui a mis le feu aux poudres : selon la ministre de l'agriculture du Chili, 99 % des pommes de terre existant dans le monde ont un lien génétique avec celles cultivées dans son pays. Inacceptable pour Lima qui revendique les racines péruviennes du tubercule.
"Le tubercule a son origine au Pérou dans la région nord du lac Titicaca, la région où il en existe la plus grande diversité", assure Juan Risi Carbone, le chef de l'Institut de recherche agraire (INA) du ministère de l'agriculture péruvien. Selon le scientifique, le tubercule chilien ne serait que la "petite-fille de la pomme de terre péruvienne".
Juan Risi Carbone, lyrique, déclare même que la patate est aussi péruvienne que "Machu Picchu ou les lignes de Nazca", faisant référence à la citadelle inca mondialement connue et aux dessins préincas situés dans le désert au sud de Lima.
La pomme de terre péruvienne est arrivée en Europe en 1570 et la chilienne 241 années plus tard, en 1811, insiste-t-il encore, en citant David Spooner, un scientifique de l'Université du Wisconsin, aux Etats-Unis.
La presse péruvienne, qui accusait mardi 27 mai le Chili de vouloir lui "voler la pomme de terre péruvienne", est toujours prompte à défendre ses produits vis-à-vis de son voisin comme ce fut le cas pour le pisco, un alcool de raisin.
Voici l’affirmation qui a mis le feu aux poudres : selon la ministre de l'agriculture du Chili, 99 % des pommes de terre existant dans le monde ont un lien génétique avec celles cultivées dans son pays. Inacceptable pour Lima qui revendique les racines péruviennes du tubercule.
"Le tubercule a son origine au Pérou dans la région nord du lac Titicaca, la région où il en existe la plus grande diversité", assure Juan Risi Carbone, le chef de l'Institut de recherche agraire (INA) du ministère de l'agriculture péruvien. Selon le scientifique, le tubercule chilien ne serait que la "petite-fille de la pomme de terre péruvienne".
Juan Risi Carbone, lyrique, déclare même que la patate est aussi péruvienne que "Machu Picchu ou les lignes de Nazca", faisant référence à la citadelle inca mondialement connue et aux dessins préincas situés dans le désert au sud de Lima.
La pomme de terre péruvienne est arrivée en Europe en 1570 et la chilienne 241 années plus tard, en 1811, insiste-t-il encore, en citant David Spooner, un scientifique de l'Université du Wisconsin, aux Etats-Unis.
La presse péruvienne, qui accusait mardi 27 mai le Chili de vouloir lui "voler la pomme de terre péruvienne", est toujours prompte à défendre ses produits vis-à-vis de son voisin comme ce fut le cas pour le pisco, un alcool de raisin.