Que j'aime à la pointe de mon fusain
Arrondir tes reins, modeler tes seins,
Des ombres te donner, à la terre de Sienne
De cette argile tendre caressée de ma main
Un relief, une larme sur le bronze de l'airain
Mélangée aux brumes et ambrins du matin
Te donnera vie ma chère petite sirène.
Patiente, tu attends le gréement de ton amant,
Tu m'ignores, les yeux noyés vers l'océan.
Les pinceaux avec lesquels je me démène,
Jamais ne sauront dire combien fut grand
L'inéffable amour de deux enfants.
Je te peins et je pleure tout en espérant
Que plus jamais écume tu ne redeviennes
Arrondir tes reins, modeler tes seins,
Des ombres te donner, à la terre de Sienne
De cette argile tendre caressée de ma main
Un relief, une larme sur le bronze de l'airain
Mélangée aux brumes et ambrins du matin
Te donnera vie ma chère petite sirène.
Patiente, tu attends le gréement de ton amant,
Tu m'ignores, les yeux noyés vers l'océan.
Les pinceaux avec lesquels je me démène,
Jamais ne sauront dire combien fut grand
L'inéffable amour de deux enfants.
Je te peins et je pleure tout en espérant
Que plus jamais écume tu ne redeviennes